LA MONTREUILLOISE
BRASSERIE
Créée en 2014, La Brasserie La Montreuilloise est installée depuis juin 2021 dans son nouveau local, situé 69 rue François Arago à Montreuil (proche du métro Robespierre). Les brassages ont pu réellement reprendre en avril 2022, après de longs mois de travaux.
En SCOOP depuis juillet 2021, La Montreuilloise est animée par deux coopérateurs : Jérôme, le brasseur, et Esther, la responsable vente, que nous avons rencontrée.
Leurs bières bénéficient du label Nature et Progrès, association de consommateurs, d’agriculteurs producteurs et d’artisans transformateurs fondée en 1964. Cette association est l’acteur historique de la promotion du développement de l’agrobiologie en France et en Belgique.
Les produits utilisés sont 100% BIO, et de provenance « locale » : France ou proche de l’Union Européenne. Entre Montreuil pour les fleurs de sureau, le Pas-de-Calais pour le sucre de betterave, jusqu’à la Turquie pour les raisins sultanine (pas d’autre possibilité pour obtenir la même qualité), en passant par l’Allemagne et l’Angleterre. Les bières de la Montreuilloise sont certifiées BIO depuis 2022, et labellisées “Produit en Ile de France”.
Le processus de fabrication de la bière
Attention, ce schéma est générique !
La Montreuilloise ne réalise pas certaines étapes expliquées ici (la filtration, l’élevage en barrique et l’assemblage, notamment).
Pour faire de la bière, il faut beaucoup d’eau et d’orge (ou de blé, sorgo, riz, …), et 1% de levure, par rapport à la quantité de référence. La Montreuilloise utilise l’eau de la ville. Elle est laissée à décanter afin de la déchlorer.
Le malt est un procédé qui consiste à faire germer la céréale après l’avoir humidifié pendant quelques heures au cours de l’opération appelée trempage. Ensuite on stoppe la germination par séchage. Le malt peut être plus ou moins torréfié ensuite (notamment pour obtenir des brunes, par exemple). La germination permet la création d’amidon nécessaire pour la fermentation et la création de la bière
L’amidon de la céréale sera utilisé comme un « carburant » (alors transformé en sucre).
Fourquet – toujours utilisé aujourd’hui
Le fourquet (pelle trouée), est l’outil utilisé pour délayer les céréales maltées dans l’eau portée à ébullition. A la Montreuilloise, Jérôme utilise le fourquet et le brassage semi-automatique de son unité de brassage.
Après un temps d’ébullition des céréales, le liquide est séparé de celles-ci par écoulement. Il ne reste au fond que les résidus de brassage appelés drêches. La Montreuilloise valorise ces résidus qui sont récupérés par des entreprises partenaires*. Elles en font de la farine, des pâtes, des ramens, des gâteaux. D’autres brasseurs vont les donner à des éleveurs d’ovins, de caprins, d’animaux de basse-cour ou en méthanisation. Rien ne se perd tout se transforme !
Unité de brassage semi- automatique – aujourd’hui
Le liquide est refroidi au moins à 15°C, et est versé dans la cuve à fermentation.
Le gaz va pouvoir s’échapper.
Cuve à fermentation
Après 1 mois et demi environ, des tests sont effectués afin de vérifier la qualité de la fermentation et d’alcoolisation.
L’embouteillage est ensuite réalisé, alors le gaz est produit.
Embouteilleuse
Dans les bouteilles, un dépôt, dû aux levures ou aux minéraux, est tout à fait normal.
Exemple d’étiquette de bière La Montreuilloise
*Une entreprise partenaire « Ramen tes drèches »