Le nouveau CA

Suite à l’Assemblée générale du 17 juin 2023, un nouveau Conseil d’Administration a été élu.
Voici en quelques mots qui ils sont et leurs motivations…

Bernard, membre du CA depuis 2019 pour continuer à nous développer et faire de la Caravane une communauté active.

Hichem, je suis à la caravane depuis un peux plus d’un an, je suis comptable chez Murfy et j’ai rejoint le CA cette année pour voir comment je peux participer au développement de la Caravane. 

Charlotte, à La Caravane depuis plus de 2 ans, membre du CA depuis l’AG de 2022, dans le groupe achats et depuis peu de temps dans le groupe APPI car être en lien activement avec le quartier où nous sommes installés est pour moi une valeur importante du projet de l’épicerie.
En dehors de La Caravane, je suis documentaliste audiovisuel et iconographe (freelance), j’ai également un CAP de tapisserie d’ameublement en siège mais peu de temps pour mettre en pratique ce savoir-faire !

Sterenn, Montreuilloise depuis plus de 10 ans et à la caravane depuis 3 ans et quelque. Je tiens au projet de la caravane pour les valeurs portées et les personnes qui la composent. Suis au CA pour m’investir plus et mettre la main à la pâte. A part cela j’aime lire, randonner, danser et discuter. Au plaisir de vous rencontrer pour échanger 

Marjorie 
Prof de patin à roulettes et chef de projet développement pour une asso parisienne et membre du groupe achat. Depuis le départ de la salariée. Je suis très contente et épanouie à la caravane. e souhaite que tout le monde trouve sa place et aide à sa hauteur. 

Bastien, je suis enseignant en école d’architecture et Caravanier depuis quelques années. J’habite à la frontière entre Montreuil et Noisy-le-sec du côté de La Boissière. Je descend donc joyeusement en vélo pour aller à la C puis je remonte péniblement le dos chargé. La vie n’est pas faite de choses facile et pour tout parachever, je suis devenu le nouveau trésorier de La Caravane ! Heureusement que Hichem est là en tant que co-trésorier, que Cécile et Muriel, du service compta, vont m’aider à y comprendre quelque chose. Pour l’instant, je découvre mais je suis content. Merci à tous et toutes les Caravaniers de faire vivre notre épicerie et à bientôt.

Léa, Montreuilloise depuis 9 ans et membre de la caravane depuis 2 ans j’ai rejoins d’équipe du CA pour poursuivre cette belle aventure et défendre ses valeurs pour tenter de la faire perdurer le plus longtemps possible.

 

Conseils de lecture…

Les membres de La Caravane ont été sollicités pour donner leurs conseils de lecture pour cet été, ou leur(s) dernier(s) coup(s) de cœur de lecture. Bel été à tou.te.s !

Les conseils de Bernard :

  • « L’ours est un écrivain comme les autres » de Willam Kotzwinkle édition Cambourakis. Comme indiqué dans la page de garde : une parabole animalière hilarante et une irrésistible satire des milieux littéraires et médiatiques.

Le conseil d’Hélène :

  • « Bonbobio » de Dexter Kramex 

Un livre d’illustrations savoureuses et originales qui critiquent avec humour et pertinence le greenwashing et le bio comme nouvel eldorado de l’économie mondialisée.
En vente chez Zeugma exclusivement !

Les conseils d’Odile :

Ces livres sont disponibles à la Bibliothèque Robert Desnos (Mairie de Montreuil)

peplum de nothomb amelie - AbeBooks

  • « Peplum » d’Amélie Nothomb : d’autant mieux que c’est un « ancien livre » de cette écrivaine : plus de 15 ans ! Or on ne peut plus actuel et d’actualité. C’est bien sûr le « style » et les trouvailles syntaxiques et scénaristiques d’Amélie Nothomb : perso, j’adore (2 ou 3 non encore lus).

NOS SEPARATIONS (FRENCH EDITION) By David Foenkinos | eBay

  • « Nos séparations » de David Foenkinos : là aussi pas forcément récent et découvert par hasard ; un petit livre, agréable à lire souvent drôle ET intelligent ; portraits de personnages et de société.

L'anomalie - Poche - Hervé Le Tellier, Livre tous les livres à la Fnac

  • « L’anomalie » d’Hervé Le Tellier : roman assez imposant, qui comme on sait a eu le Goncourt (et d’autres). Directeur de l’Oulipo et … mathématicien : excusez du peu ! Ces deux mamelles ont donné un roman, un échafaudage littéraire à la construction pointue ouvrant pour le lecteur des réflexions sociétales philosophiques autant que drôlatiques.

Le charme discret de l'intestin (audio) - Livre - France Loisirs

  • « Le Charme discret de l’intestin » de Julie Enders : illustré de petits dessins de sa sœur : inénarrable de drôlerie et passionnant ; l’auteur est chercheuse en médecine : une aide pour faire ses courses… à La Caravane bien sûr, et plein d’explications passionnantes : qui ne serait pas intéressé par un ouvrage qui vous explique « comment notre tuyauterie intime » fonctionne ?!

Voilà ce sont les titres qui m’ont sauté aux neurones dès que j’ai vu la proposition !

Le conseil de Charlotte :

Une proposition de livre à lire cet été : 

Le conseil de Pemba :

« Les danseurs de l’aube » de Marie Charrel.

Une rencontre spatio-temporelle à la recherche du « duende », la rudesse des années trente face à la grâce et la fougue du flamenco. Une belle découverte !

La vie / l’avis des coopérateurs ~ Daniel Madaoui

Après une série de « portraits confinés » en 2020, La Caravane souhaite mettre en lumière ses membres et/ou leurs proches, ou un sujet en particulier.

Aujourd’hui, c’est au tour de Daniel Madaoui :

Je pratique le yoga depuis 40 ans et je suis devenu enseignant depuis 10 ans suite aux incitations de mon professeur à cette époque.


Le yoga n’est ni un sport ni une performance physique : on ne doit pas abîmer son corps mais le respecter. C’est pour cela que l’on peut pratiquer toute sa vie, quelle que soit sa morphologie et son âge.

Recréer des liens entre le corps et le mental en développant l’intelligence du corps est l’objet du Yoga. Dans cet état nouveau, de nombreux plans d’existence de soi deviendront perceptibles et se déploieront.
En dehors des cours donnés, je pratique plusieurs heures par jour. Il ne s’agit pas de répéter mécaniquement des asana (postures) ou des pranayama (l’équivalent des postures pour le travail sur le souffle) mais de développer, par ce travail, une meilleure connaissance de soi. Cela aura, entre autre, pour conséquences de réduire notre ego et de vivre plus harmonieusement chaque instant présent.
J’enseigne maintenant avec bonheur à Montreuil depuis plusieurs années.

www.chandra-surya.fr
daniel@chandra-surya.fr

Le Miel de mon voisin

La magie du miel, ce trésor produit par les abeilles est un cadeau de la nature. Issu des plaines, du maquis, des montagnes, des forêts, il est rural ou urbain. Il se décline en saveurs multiples, arbore des couleurs dorées, du plus clair au plus sombre. On ne dénombre plus ses qualités et ses bienfaits.


Le miel de mon voisin est le miel récolté par Stéphane Couturas, apiculteur urbain à Montreuil. Stéphane qui depuis l’enfance avait une passion pour les animaux et les insectes, après une formation d’ingénieur et une activité dans la danse, a suivi une formation d’apiculteur auprès de l’association Rucher-école de Montreuil. Depuis cinq ans, il exerce son métier d’apiculteur qui englobe sa production de miel provenant de ses ruches et le travail lié aux contrats signés avec des collectivités et certaines entreprises. Stéphane nous a accueilli avec générosité dans son jardin qui héberge certaines de ses ruches.

En avant propos, petite histoire de l’abeille ….
Le saviez-vous ?
On dénombre 1000 espèces d’abeilles en France. Parmi elles, l’abeille à miel, Apis mellifera de son nom scientifique est la plus connue. Elle fait partie de l’ordre des hyménoptères qu’elle partage avec les guêpes et les fourmis. Les premières abeilles sont apparues il y a 130 millions d’années, elles seraient à l’origine des guêpes qui seraient devenues végétariennes.
L’apport de protéines amené par le régime carnivore qui était celui des guêpes primitives, s’est au fil de l’évolution transformé en nourriture issue du pollen des fleurs. L’abeille mellifère est une pollinisatrice essentielle à nos cultures. Elle transporte les grains de pollen de fleur en fleur ce qui permet la fécondation croisée et sexuée des plantes. Elle se reproduit sous forme d’essaimage. La reine se fait féconder par une vingtaine de mâles (faux bourdons) ce qui évite la consanguinité et assure une grande force adaptative.

Échange autour des abeilles

Stéphane œuvre dans l’exercice de sa profession à susciter des réflexions sur l’environnement, la nature, la biodiversité. La ruche est un outil pédagogique pour sensibiliser à l’importance de la pollinisation, à la préservation des milieux apicoles, aux relations entre la faune et la flore et à la connaissance du monde des insectes. Il installe des ruches pour des entreprises et des collectivités qui dans le cadre de la démarche RSE (responsabilité sociétale des entreprises) décident de contribuer au développement durable.
Il s’occupe par exemple des ruches du jardin des Tuileries. Il les installe, en assure la maintenance, récolte le miel et le met en pots. Ces contrats, en plus de sa propre production de miel et des ateliers de sensibilisation qu’il donne en milieu scolaire, constituent l’essentiel de son activité.

Montreuil, qui offre un potentiel mellifère de référence accompagne l’installation de ruches dans des espaces et des bâtiments publics ou des espaces privatifs. Stéphane bénéficie d’un soutien de la ville qui par convention lui permet d’installer ses ruches près des parcs des Beaumonts et des Guilands.

Parmi les différentes espèces d’abeilles mellifères, il a choisi de travailler avec la Buckfast, croisement de plusieurs espèces d’abeilles à miel. Elle est douce et productive, largement plébiscitée par les apiculteurs. C’est la plus adaptée à l’apiculture en ville, tandis que l’abeille noire endémique de la France a toute sa place en milieu rural.

Le fonctionnement de la ruche

Une colonie qui peut être constituée de plusieurs dizaines de milliers d’abeilles fonctionne comme un seul individu. Elles forment une société très organisée autour de la reine qui est responsable de la reproduction et de la ponte. La reine pond deux types d’œuf, les œufs non fécondés qui vont donner naissance aux mâles et des œufs fécondés aux ouvrières.

Durant leur existence (30 à 45 jours), ces dernières en fonction de leur maturation physiologique exercent des fonctions différentes : nettoyeuse, nourrice, cireuse, ventileuse, gardienne et butineuse.

La ruche est constituée d’un corps qui abrite les abeilles, la ponte, les réserves de miel et de pollen et de hausses sous forme de cadres amovibles qui sont placés au dessus du corps où le surplus de miel sera récolté. La saison apicole à Montreuil dure trois mois, d’avril à fin juin, offrant la possibilité de deux récoltes, l’une de printemps et début d’été.


Les ennemis de l’abeille

Les pesticides, spécifiquement les néonicotinoïdes sont en passe d’être définitivement interdits après 25 ans de lutte (n’existent pas sur notre territoire montreuillois).

La varroase, maladie transmise par un acarien le varroa destructor qui parasite le corps des abeilles. Il diminue significativement l’espérance de vie des ouvrières. Il existe des traitements qui ne sont pas efficaces à 100%.

Le frelon à pattes jaunes de la famille des Vespidae est originaire d’Asie. Il se nourrit des protéines contenues dans la chair d’autres insectes. La butineuse du fait de la présence de ce prédateur sort moins pour récolter le pollen et le nectar. Il est donc responsable de la mort d’abeilles et empêche la naissance de nouvelles en faisant baisser la production.
A l’entrée de l’hiver les colonies d’abeilles se retrouvent affaiblies.


Le travail de Stéphane
Le miel urbain est un miel toutes fleurs sauvages (et oui, pas de champs cultivés en ville !). La ville de Montreuil a arrêté le traitement des pesticides en 2009. Il a une vingtaine de ruches à son actif qui donne environ 400 kg de miel à l’année. Il n’a pas demandé la certification bio, notamment pour avoir le choix pour le traitement contre le varroa. Toutes ses ruches sont
montreuilloises. Ses points de vente se partagent entre les AMAP, La Caravane (Stéphane est caravanier) et les marchés. Le miel de mon voisin compte deux récoltes, une de printemps avec une note dominante d’acacia et une autre début d’été avec un goût légèrement mentholé apporté par le tilleul. Les deux sont onctueux, riches en saveurs et longs en bouche !

Vous l’aurez compris, chaque miel a ses particularités. A vous de goûter et de choisir celui que vous préférez !

La visite des ruches au fond du jardin

Stéphane nous emmène au fond de son jardin où plusieurs ruches sont en activité. Il va vérifier les ruches en production, les ruchettes qui abritent les nouveaux essaims. Pour la prochaine quinzaine de jours à venir, il va accélérer la production de miel en posant de nouvelles hausses ainsi qu’une grille qui empêche la reine de monter et d’aller y pondre. De cette façon la hausse sera réservée au miel.

Stéphane réalise lui même l’essaimage. Dans la nature pour se reproduire la ruche se scinde en deux. La reine part avec la moitié des abeilles laissant une ruche orpheline qui va élever une nouvelle reine. Pour assurer à l’essaim les meilleures conditions et aussi pour éviter à l’apiculteur de laisser son travail d’un an s’envoler dans un arbre, il prélève des cadres avec du couvain à une colonie dynamique et populeuse et les dépose dans une ruchette. Dans ce jeune essaim sera introduite une cellule royale sélectionnée.

Il nous montre plusieurs ruches avec ces nouvelles colonies.

Grâce à cette visite conduite par un passionné, nous avons mieux compris le travail de l’apiculteur urbain et celui des abeilles.
Pour les amateurs, sachez que ce délicieux nectar est en bonne place en rayon à la Caravane.

Photos : Dominique Galatola
Rédaction : Michèle Rolland

A lire et à écouter

Rien ne se perd…

cycle compost

Redonner à la terre, ce qu’elle nous a donné…
un cercle vertueux dont voici le principe :

Il s’agit de (bien !) mélanger des matières jeunes, molles, humides dites « le vert », ou « azotées », en l’occurrence des épluchures de fruits et légumes, ou des fruits et légumes avariés devenus impropres à la consommation (les « invendus organiques » de La Caravane) avec des matières vieilles, dures, sèches, dites « le brun », ou « carbonées », du broyat de préférence…

La matière sèche la plus appropriée, pour les composts partagés, est donc bien le broyat, produit issu du broyage de branchages, car celui-ci permet à l’air de circuler.

D’autres types de « matières sèches », ou carbonées, comme des feuilles sèches, des bouts de carton, sont possibles, mais il faudra veiller à vraiment bien mélanger, bien aérer, car ces matières ont tendance à former des amas, qui provoquent une fermentation anaérobie (sans oxygène) alors que nous recherchons une fermentation aérobie (avec de l’oxygène) pour attirer, dans un premier temps, les bactéries aérobies…

En résumé, la recette du compost est toute simple :
Azote + carbone + oxygène + eau (fournie par « le vert », les épluchures)

Une fois toutes les matières rassemblées, elles seront bien mélangées pour surtout apporter de l’oxygène, et veiller au bon équilibre carbone/azote, concrètement : 2/3 de vert (épluchures et/ou fruits entiers avariés, bien découpés) pour un 1/3 de brun (le broyat, ou des feuilles sèches).

L’idée est d’offrir un milieu ou va se développer un ensemble complexe d’organismes vivants allant des micro-organismes comme les champignons, les bactéries à des insectes et animaux plus gros comme des cloportes, des larves de coléoptères, des myriapodes, des gastéropodes, des vers de terre, le ver rouge, le ver de compost et bien d’autres encore…

Tout ce petit monde va se mettre au travail pour digérer les matières organiques.

Quand le bac d’apport est plein, on effectue le « retournement ». Un « évènement » à ne pas manquer ! Cette opération consiste dans un premier temps à sortir le compost du bac à l’aide d’une griffe et à le déposer sur une bâche. La matière sera ensuite décompactée, et brassée en profondeur afin de l’aérer : fourche bêche et sécateurs s’activeront, pour casser les amas, et découper les restes de fruits et légumes, encore entiers ou insuffisamment décomposés.
Un peu de tri sera aussi nécessaire afin de retirer du compost tout ce qui ne devrait pas s’y trouver : élastiques, étiquettes plastifiées… et mille autres surprises…
Le bac d’à côté est alors rempli avec le compost tout juste travaillé, fraichement aéré, et équilibré. Il reposera ainsi quelques mois (environ 9) …

inauguration du compostCe n’est pas là la première pierre, mais le premier sceau d’épluchures… les bacs à compost de La Caravane et de la Résidence Vitry sont inaugurés !

On obtient alors le fameux compost, à savoir une « terre » de couleur brune foncée à noire, avec une odeur de sous-bois agréable et une texture grumeleuse ni trop sèche, ni trop humide dont on ne peut plus distinguer les matières organiques qui ont permis de le constituer. C’est un amendement organique très intéressant pour nourrir les cultures hors-sol, en pots, ou de pleine terre car il stimule l’activité biologique de la terre sur laquelle il sera déposé, lui apporte des nutriments et active le système immunitaire des végétaux qui y pousseront.

On y met beaucoup de choses, mais pas tout…
Un grand oui pour les « déchets de cuisine » types épluchures et restes de fruits et légumes, y compris agrumes, ails et oignons, marc de café, sachets de thé/infusion, coquilles d’œufs écrasées…
En revanche, nous éviterons le pain, les croûtes de fromage, les produits animaux (viande, poisson), les sacs dits biodégradables, les sachets de thé en nylon, les élastiques des bottes de légumes, les étiquettes autocollantes des fruits et légumes, les mouchoirs et essuie-tout, les litières d’animaux, les couches, la terre, les tontes de pelouse, les cendres, les tissus, les sacs d’aspirateurs, les bouchons de liège, …

Outre l’aspect écologique, l’amendement du sol, le principe du compost permet de réduire significativement les quantités de déchets ménagers par foyer… et donc la facture pour le ramassage des ordures ménagères.

… n’attendons plus pour s’y mettre !

Des fiches techniques du Réseau Compost Citoyen (RCC) sont consultables : https://reseaucompost.org/ressources-et-outils-pedagogiques/fiches-techniques

Corinne

Intercoop 2023 !

La Caravane a participé le weekend du 18-19 mars à l’InterCoop à Montpellier !

Organisée par La Cagette, supermarché coopératif de Montpellier, l’événement a regroupé 120 participants, représentant 32 coopératives (ou en devenir) et France et des alentours (Belgique).

Forum ouvert

Les deux journées se sont organisées grâce aux participants eux-mêmes, grâce à l’utilisation d’un forum ouvert*.

Après un temps d’accueil en plénière le matin, la “Place du Marché” a permis de faire émerger les idées, les demandes et les questions apportées par les coopérateurs de toute la France.

Les sujets sont inscrits sur des fiches puis posés au (grand !) mur par thèmes.

Chaque participant a ainsi pu constituer l’Ordre Du Jour en plaçant le(s) sujet(s) qu’il souhaitait être abordé, sur les 5 temps de discussion (d’une heure) selon les 12 salles possibles (soit 60 moments de discussion par jour possible).

Dimanche, une visite de la Cagette a eu lieu !

De nombreuses rencontres au cours du week-end ont permis de partager sur les expériences (positives et négatives) de la création d’une épicerie coopérative au fonctionnement quotidien ce celle-ci (caisse, livraison, fournisseurs, …), le passage en coopérative, etc.

Bref, les pratiques de chacun pour avancer ensemble et plus vite sur l’amélioration du modèle coopératif !

Un grand merci à La Cagette pour son accueil !

Et aux autres Coopains pour leur participation : Super Cafoutch de Marseille, La Chouette Coop de Toulouse, La Coop sur Mer de Toulon, Scopéli de Nantes, L’éléfàn de Grenoble, T’as meilleur temps de Besançon, Coop’Cot de Créteil, Coopalim de Strasbourg, Breizhicoop de Rennes, Supercoop de Bordeaux, La Grande épicerie générale de Nancy, BEES coop de Bruxelles, SuperQuinquin de Lille, … !

*Le forum ouvert :

  • Historique :
    Le forum ouvert a été créé en 1985. La légende de la création est racontée par Harrison Owen. Après avoir préparé un congrès pour 200 consultants en organisation qui s’était bien déroulé, il se serait vu confier par un ami : « Tu sais quoi Harrison, c’était génial, mais le meilleur, c’était les pauses café ». Harrison se demanda ensuite comment organiser une conférence qui ne se déroulerait qu’en pauses café. Se rappelant alors l’expérience comme spectateur d’une organisation de fête dans un village africain, il avait découvert le Forum Ouvert. Le coffee break, la métaphore de la pause café reste jusqu’à nos jours caractéristique pour la compréhension du Forum Ouvert.
  •  Les 4 principes :
    – les personnes qui se présentent sont les bonnes ;
    – ce qui arrive, est la seule chose qui pouvait arriver ;
    – ça commence quand ça commence ;
    – quand c’est fini, c’est fini.

  • La loi de la mobilité ou loi des deux pieds : si vous n’êtes ni en train d’apprendre, ni de contribuer, passez à autre chose !
  • Les animaux totems :
    – Les papillons prennent une pause ou réfléchissent.
    – Les abeilles font circuler les idées d’atelier en ateliers.

Pemba

Myma Chocolat

Chocolats de Myma chocolats
Pas de packaging tape à l’œil mais une présentation simple dans le respect du produit.

Le chocolat, ce n’est pas que pour les enfants !

C’est dit ! Amoureux de notes rondes, cacaotées, acidulées, fruitées, vous êtes prévenus, votre palais ne se lassera pas des délices de Myma Chocolat. Certains les ont découverts à l’occasion des fêtes de fin d’année, sur les étagères de La Caravane, d’autres sur le marché de Noël de la place de la mairie, ou les deux.
Nous avons eu envie d’en savoir plus sur cette nouvelle pépite montreuilloise !

Myma Chocolat est la micro chocolaterie de Montreuil, située dans le haut de Montreuil, proche du parc Montreau. Active depuis deux ans, elle est orchestrée par Mahdi. Après une formation et un parcours professionnel dans les cuisines de restaurants gastronomiques parisiens, il devient artisan chocolatier indépendant : il crée ses propres recettes, travaille le chocolat de couverture qu’il reçoit sous forme de pastilles ou de pains, conditionne, commercialise… et prend le temps de nous recevoir avec le sourire ! Encore merci pour ce savoureux moment passé à La Caravane !

Avant d’aller plus loin sur le travail de Mahdi, petit retour en définitions et en images sur les étapes de la fabrication du chocolat :

– La récolte des cabosses
Tout commence grâce à un arbre très particulier et exigeant : le cacaoyer. La particularité du cacaoyer est que ses fruits appelés cabosses poussent à même le tronc. La première étape consiste donc à trancher le pédoncule reliant la cabosse à l’arbre. C’est grâce à ces cabosses et des graines qu’elles contiennent qu’il est possible de fabriquer du chocolat, mais le travail reste encore long.

Un cacaoyer fournit en moyenne 1 kg de chocolat par an.

L’écabossage
La cueillette des cabosses terminée, on casse la cabosse à l’aide d’un couteau tout en la frappant sur une bille en bois afin d’en extraire les fèves.

La fermentation
Les fèves sont placées dans des caisses en bois sous des feuilles de bananier. Elles sont régulièrement brassées. Cette fermentation est dans un premier temps alcoolique puis devient acétique (relatif au vinaigre).

– Le séchage
Ce procédé consiste à arrêter la fermentation. Il doit être soigneusement réalisé en remuant les fèves très souvent.

– La torréfaction
Le cacao séché est chauffé. Cette opération a pour but de développer les arômes.

– Le décorticage et le broyage
Les fèves sont débarrassées de leurs coques et broyées. On obtient une masse de cacao que l’on va affiner. Cette pâte de cacao peut être utilisée à ce stade pour la fabrication du chocolat ou être pressée pour obtenir du beurre de cacao et des tourteaux à partir desquels seront fabriquées les poudres.

– Le malaxage
Encore très amer, il est nécessaire d’ajouter du sucre à la masse de cacao afin d’enfin d’obtenir notre chocolat. Les matières premières sont malaxées pendant environ 20 h afin d’obtenir une pâte homogène.

– Le conchage
Après avoir rajouté du beurre de cacao à la pâte (en plus de celui naturellement contenu dans les fèves) pour plus d’onctuosité, la pâte est constamment agitée afin d’éliminer l’amertume du chocolat. La viscosité est aussi à surveiller afin que le chocolat ne soit pas trop cassant (ajout de lécithine de tournesol).

Dans l’atelier de Myma Chocolat…

… des origines du chocolat :

Saviez-vous que le chocolat avait autant de nuances d’arômes que le vin ?

Pour sa part Mahdi a choisi de travailler avec deux grands crus de cacao : celui de Madagascar faisant partie de la catégorie des cacaos fins grâce à son terroir et ses variétés anciennes et celui des Caraïbes, au profil aromatique rond et équilibré. Ils offrent une traçabilité et bénéficient du label B Corp, certification octroyée aux sociétés commerciales qui garantissent un cahier des charges répondant à des exigences sociétales et environnementales.

Le chocolat noir est élaboré avec au minimum 66 % de beurre de cacao, le chocolat au lait avec au minimum 41 % et le blond 35 %. Il n’est rajouté aucune matière grasse ni additif.

… aux accords de saveurs :

Noir, le chocolat peut se marier avec d’autres ingrédientsd’ici (dans le respect des circuits courts) : sarrasin soufflé et torréfié, graines de courge, fleur de sel… ou d’ailleurs : yuzu confit (agrume japonais), sésame japonais. Au lait, il peut être agrémenté de riz soufflé, d’amandes ou de noisettes.

… un travail minutieux et une histoire de temps !

Le protocole de fabrication des différents chocolats demande beaucoup de rigueur. Le chocolat de couverture reçu à l’atelier est d’abord tempéré afin de le rendre lisse, brillant et croquant. Cette étape consiste à amener le chocolat à une température de fonte (état liquide), puis de cristallisation (état solide) afin d’assurer l’hétérogénéité des couches (ce qui ne serait pas le cas si elle était naturelle). Après avoir été refroidi, le chocolat est à nouveau rémonté à une température de 31,5°C pour la dernière étape (enfin presque !) : le moulage et l’enrobage. Nous y sommes presque ! …reste le démoulage (et oui !), où doigté et patience sont essentiels. Les trois matières premières (noir, lait et blond) sont traitées et enrichies des différents ingrédients séparément et successivement.

Des chocolats, oui mais sous quelles formes ?
Craquants en sachets ou en boîtes d’assortiment, tablettes puzzle de trois couleurs (noir, lait, blond), deux couleurs ou une couleur, pralinés (le mélange du chocolat à des fruits secs —amandes, noisettes, etc — lui donne un cœur croustillant), il y en a pour tous les goûts et toutes les occasions !

Michèle et Corinne

Logo Myma Chocolat

C’est vous qui le dites !

Les membres ont la parole pour fêter l’anniversaire des 3 ans de La Caravane, l’épicerie coopérative située au 23, rue Gaston Lauriau à Montreuil.

Une ouverture marquée par la pandémie Covid19 à ses débuts, et de fait par la volonté de ses membres à créer et faire perdurer un projet coopératif. Rejoignez-nous ! https://framaforms.org/inscription-au…

Réalisation : Marc Savineau – Janvier 2023

#lacaravanecoop #supermarchecooperatif #alimentation #anniversaire #montreuil #membres

La Caravane et Vous – Retour de questionnaire aux membres

La Caravane et Vous

Synthèse des réponses au questionnaire
proposé aux membres de la Caravane
par mail et via la Chouquette en mars et avril 2022

Introduction : 

Dans l’attente d’une analyse plus fouillée, il a semblé important au groupe APPI de vous proposer une synthèse allégée de ce questionnaire qui ne reprend ni toutes les questions ni toutes les réponses* mais donne une photographie plus précise des Caravanier.e.s et de leur rapport à La Caravane.
Elle peut aussi nous permettre de trouver les points sur lesquels nous devons porter nos efforts pour poursuivre et pérenniser notre projet.
Nous remercions Noé qui a travaillé sur ce questionnaire avec plusieurs membres du groupe APPI (Pascal, Jean-Laurent, Coralie) et nous a envoyé les résultats bruts sur lesquels est établie cette synthèse.
235 membres ont répondu à ce questionnaire au printemps soit complètement soit partiellement (sachant qu’actuellement nous sommes 488 coopérat.eur.rice.s actif.ve.s.)
Le choix des  questions retenues dans la synthèse et les commentaires, en italique, qui suivent parfois les réponses  relèvent du groupe APPI et comportent forcément une part de subjectivité.

 * Toutes les réponses brutes peuvent vous être envoyées après demande à appi@lacaravanecoop.fr

 1 – Moyen de transport utilisé pour se rendre à la Caravane  ?

Plus de 30 % viennent à vélo, 53 % viennent à pied ;  presque 5 % viennent en transport en commun.
Une seule réponse étant possible, certains membres signalent qu’ils alternent entre plusieurs moyens de transport (vélo, voiture, pied…).

2 – Est-ce que notre magasin est le magasin le plus proche de chez vous ? (magasin de type épicerie, supérette ou plus grand)

Pour 90 % des membres la Caravane n’est pas le magasin le + proche de chez eux mais c’est quand même le cas pour 11 %.

3 – A quel moment avez-vous adhéré à la Caravane (Amis du Super Marché) ?

Plus de 70 % des membres ont adhéré avant 2021.

4 – Quel tarif d’adhésion avez-vous choisi ?

7 % des membres répondent avoir choisi la cotisation à 10 €, 4 % ne souhaitant pas répondre ou n’ont pas répondu.
Les statistiques données par notre logiciel Odoo indiquent qu’en fait ce sont 17 % de nos membres qui ont payé une cotisation à 10 €.

5 – Aviez-vous entendu parler d’un autre magasin coopératif avant le nôtre et de quels autres magasins aviez-vous entendu parlé avant le nôtre?

77 % des membres ont entendu parler d’un autre magasin coopératif avant d’adhérer.
Beaucoup de membres citant la Louve et dans une moindre mesure la Park Slope Food Coop, la Cagette de Montpellier, Super Quinquin, les 400 coops.

6 – Aviez-vous déjà adhéré à un autre magasin coopératif avant le nôtre ?

9 % des membres ont adhéré à un autre magasin coopératif avant d’adhérer à La Caravane.
Et pour l’essentiel des répondants c’est à la Louve qu’ils avaient adhéré.

7 – Comment avez-vous entendu parler de notre magasin (plusieurs réponses possibles) ?

36 % par des amis.
25 % par un évènement dans la ville (marché paysan, journée des associations…).
16 % par un moyen non cité dans la question (Nextdoor, Le Montreuillois ou article de presse, la radio.
13 % sur internet.
7 % sont passés devant.
6 % habitent le quartier.
6 % par des affiches.
4 % ont participé à sa création.

8 – Pour quelle(s) raison(s) majeure(s) avez-vous adhéré à la Caravane ? (5 réponses maximum)

75 % pour lutter contre les grands groupes agro-alimentaires.
69 % pour des raisons écologiques (bio, local, vrac…).
63 % pour permettre une meilleure rémunération des producteurs.
65 % parce que le magasin et les décisions appartiennent aux adhérents.
48 % pour avoir des produits de meilleure qualité.
35 % pour payer moins cher que dans le magasin où j’allais avant.

9 – Avant d’adhérer à la Caravane, avez-vous eu des hésitations (plusieurs réponses possibles) ?

52 % n’ont pas eu d’hésitations
25 % à cause du temps qu’allait prendre le service
13 % à cause du prix de l’adhésion
12 % avaient peur de ne pas trouver certains produits
9 % à cause du temps de trajet
6 % indiquent et explicitent une autre raison

Parmi ces raisons indiquées , certaines ont pu être prises en compte par la mise en place de 2 mesures en avril 2022 :
– le rattaché peut être choisi hors du foyer
– le rattaché peut remplacer le membre pour son service

10 – À quelle fréquence faites-vous vos courses dans notre magasin ? (que ce soit vous ou votre rattaché.e)

5 % viennent moins d’1 fois par mois
39 % viennent 1 fois par mois
45 % viennent 1 fois par semaine

Pour exemple, Odoo nous indique qu’au cours du mois d’octobre 2022, 23 % sont venus une seule fois, 59,7 % sont venus moins d’1 fois par semaine, et la moyenne de la fréquence s’établit à 3,6 visites par mois.

11- Depuis un mois, combien d’argent environ avez-vous dépensé dans notre magasin ?

14 % ont dépensé moins de 50 €
36 % ont dépensé  entre 50 et 100 €
28 % ont dépensé  entre 100 et 200 €
14 % ont dépensé  entre 200 et 400 €

Pour exemple, Odoo nous indique qu’au cours du mois d’octobre 2022 :
23,6% ont dépensé moins de 50 €
25,2% ont dépensé  entre 50 et 100 €
30% ont dépensé  entre 100 et 200 €
10% ont dépensé  plus de 200 €

12 – Faites-vous aussi vos courses dans un autre lieu ?

Il n’y a que 2 % des membres qui ne font leurs courses qu’à La Caravane .
48 % font la plupart du temps leurs courses dans un autre magasins mais 44 %, s’ils font aussi  leurs courses dans un autre magasin, font la plupart du temps leurs courses à la Caravane

13 – Dans quel(s) autre(s) lieu(x) avez-vous fait vos courses le mois dernier ? (plusieurs réponses possibles)

57 % des membres  le font dans un magasin d’une chaîne (Carrefour, Franprix, Monoprix, Casino…)
57 % le font dans un magasin bio
35 % au marché
40 % dans des commerces spécialisés (boucherie, poissonnier, fruits et légumes…)
17 % dans une AMAP

14 – Pour quelle(s) raison(s) avez-vous fait vos courses dans un autre magasin ? (plusieurs réponses possibles)

Pour 77 % parce qu’il manque certains produits à la Caravane
Pour 50 % parce qu’il y a un magasin proche de chez eux
Pour 27 % parce que je préfère acheter certains produits moins chers ailleurs
Pour 24 % parce que les horaires d’ouverture sont trop réduits

L’élargissement des horaires de vente est intervenu au mois d’avril alors que beaucoup avaient déjà répondu au questionnaire

15 – Avez-vous un des régimes alimentaires suivants ?

16 % ont répondu végétarien
2 % vegan

Très peu ont répondu hallal, casher, sans gluten…14 % ont répondu autre en précisant flexitarien ou sans régime particulier….
Seuls 88 membres ont répondu à cette question.

16 – Trouvez-vous qu’il manque certains produits que vous aimeriez acheter ?

72 % ont répondu oui

Ce fort taux de réponse est une des causes des difficultés que nous avons connues au printemps et  auxquelles nous devons continuer à  apporter des solutions

17 – Quel type de produits manque ? (plusieurs réponses possibles)

25 % ont répondu de la viande
22 %              »          du poisson
22 %              »         des produits laitiers
20 %              »         des produits d’hygiène
20 %              »        des produits d’entretien
19 %               »         du vrac
16 %               »        de l’épicerie salée
14 %               »        des fruits et légumes

Sur les demandes de certains produits spécifiques, on peut constater que cela a été pris en compte. Ex. les produits pour bébé.

18 – A quel point accordez-vous de l’attention au prix des produits que vous achetez ?

Il n’y a que 19 % des membres qui accordent peu d’attention (dont  aucune 0,85 %) au prix.
La plupart accordent de l’attention au prix, soit assez (53%) et même beaucoup (26%).

19 – Comment trouvez-vous le prix des produits de notre magasin ?

19 % trouvent un peu trop cher nos produits ; 1,70 % vraiment trop chers.
Une large majorité de 66 % trouvent les prix adaptés.

20 – Y a-t-il un type de produits que vous trouvez vraiment bon marché ?

Seuls 53 % des 235 répondants ont répondu à cette question.
Les produits les plus cités sont les fruits et légumes, les produits en vrac (en comparaison des épiceries bio environnantes), les bières artisanales, quelques produits d’épicerie salée.

21 – Y a-t-il un type de produits que vous trouvez vraiment trop cher ?

Seuls 50 % des 235 répondants ont répondu à cette question.
Parmi les produits cités, on retrouve les fruits et légumes, les produits laitiers

22 – Est-ce que vous vous sentez à l’aise pendant votre service ?

51 % sont très à l’aise, 42 % sont plutôt à l’aise.
Il n’y a que 5 % qui sont moyennement à l’aise et 1 % pas du tout à l’aise.
Ces proportions sont en cohérence avec le modèle coopératif et participatif que l’on porte.

23 – Est-ce que vous vous sentez utile pendant votre service ?

33 % se sentent très utiles, 52 % plutôt utiles. Il n’y a que 11 % qui se sentent un peu utiles et 2 % pas très utiles.

24 – Y a-t-il des moments où vous ne savez pas quoi faire pendant votre service ?

51 % ne sont jamais dans cette situation mais 40 % le sont parfois et 5 % le sont souvent.
Rappelons qu’il existe une liste de tâches à réaliser lorsqu’«on ne sait pas quoi faire» durant son service ?

25 – Au niveau de l’encadrement des services  (coordos, salariés) ?

83 % considèrent que l’encadrement est adapté , 7 % préféreraient être plus encadrés mais 6 % préféreraient être plus autonomes.

26 – Est-ce qu’il vous arrive de donner des conseils aux autres personnes de votre service sur ce qu’elles peuvent ou devraient faire ?

48 % le font de temps en temps, 11 % souvent mais 28 % le font rarement et 11 % jamais.

27 – Trouvez-vous votre service fatigant ?

14 % le trouvent assez fatiguant ; 42 % un peu fatiguant mais 41 % le trouvent pas du tout fatiguant.

28 – Trouvez-vous que vous apprenez des choses pendant votre service ?

14 % répondent « pas spécialement » mais 65 % répondent un peu et 19 % beaucoup.

29 – Discutez-vous avec les autres personnes de votre service ?

55 % discutent de temps en temps, 34 % discutent beaucoup , 3 % tout le temps.
Il n’y a que 4 % des membres qui disent ne jamais discuter avec les autres personnes de leur service.

30 – Trouvez-vous que votre service vous prend trop de temps  ?

86 % trouvent que non. 11 % disent que oui.
A noter : certain services du matin ou du soir durent moins que 3 h.

31 – Avez-vous déjà conseillé à une connaissance d’adhérer à notre magasin ?

88 % l’ont fait. 10 % ne l’ont pas fait.
A noter que le bouche à oreille est un des motifs les plus cités pour s’inscrire à une Réunion d’Information .

32 – Est-ce que vous trouvez que les autres membres du magasin vous ressemblent ?

21 % répondent que oui, 25 % répondent pas spécialement

33 – À part votre service et vos courses, avez-vous déjà participé à une activité liée à notre magasin ?

56 % n’ont jamais participé à une activité autre que le service et les courses (distribution de flyers, marchés paysans, journée des associations, ateliers de partage du savoir…)

34 – Avez-vous déjà participé à une assemblée générale (AG) ?

55 % n’ont pas encore participé à une AG.

35 – Avez-vous déjà participé à un groupe de réflexion, d’organisation, un groupe thématique… ?

63 % n’ont pas encore participé à un tel groupe.
La participation à de tels groupes étant essentielle au développement et à la pérennité de La Caravane, nous devons encore progressé sur cet aspect.

36 – Trouvez-vous que vous êtes au courant du fonctionnement du magasin, des projets internes, des activités ?

60 % sont assez au courant, 16 % sont très au courant ; mais 21 % se disent peu au courant et 1 % pas du tout au courant.

37 – Avez-vous un (ou des) projet que vous aimeriez mettre en place dans le magasin ?

75 % répondent non.
10 % n’ont pas répondu à cette questionnaire.
Pour les 15 % qui répondent oui, les projets sont divers et nombreux (carte découverte (faite entre-temps), diffuser de la musique, un atelier savon, le compostage, accepter la Pêche comme monnaie…)

38 – Avez-vous déjà proposé de nouveaux produits pour le magasin ?

37 % l’ont déjà fait.

39 – Souhaiteriez-vous que le magasin s’agrandisse ?

76 % le souhaitent.

40  – Préféreriez-vous que notre magasin se situe dans un autre quartier ?

67 % ne le préfèrent pas, 25 % le préfèrent ; 8 % sont sans avis.

41 – Concernant les horaires d’ouverture, trouvez-vous que notre magasin est ouvert ?

68 % des membres nous estiment correctement ouverts.
29 % pas assez longtemps.
L’élargissement des horaires de vente est intervenu au mois d’avril alors que beaucoup avaient déjà répondu au questionnaire.

42 – Concernant la diversité sociale, vous trouvez qu’il y a ?

Pour 67 % des membres, il y a peu de diversité sociale à La Caravane et pour 10 % aucune diversité.

43 – Selon vous, quel est le principal frein (ou les principaux freins) à la diversité sociale ? (3 réponses maximum)

Pour 49 % des membres c’est le manque d’intérêt de certaines personnes pour ce genre d’initiatives qui est le principal frein.
Pour 44 % c’est le prix des produits
Pour 42 % c’est le type de produits présents et l’absence de certains produits
Pour 38 %  c’est le temps de service (3h)
Pour 23 % le bouche à oreille ne permet pas d’atteindre assez de monde 

44 – Êtes-vous pour ou contre les propositions suivantes :

  • Pour que plus de personnes puissent faire des courses à La Caravane en votre nom ?
    56 % sont favorables.
    Aujourd’hui seul 1 rattaché peut faire ses courses à la Caravane mais beaucoup de membres n’ont pas encore de rattaché.e.
    La Caravane serait-elle encore La Caravane avec plus de rattachés par membre ?
  • Élargir les critères permettant de payer le prix d’adhésion le moins cher ?
    48 % y sont favorables ; 31 % sont incertains et 6 % n’ont pas donné de réponses.
    A partir du moment où aucun justificatif n’est demandé pour payer l’adhésion à 10 €, la question de l’élargissement perd de son intérêt pour de nombreux membres.
  • Fixer une marge plus grande sur les produits « de luxe », plus faible sur les produits importants ?
    43 % seulement y sont favorables.
  • Pour que les membres en difficulté financière payent moins cher leurs courses ?
    32 % seulement y sont favorables.
    La non définition des « difficultés financières » est sans doute une des raisons de ce faible taux et de l’importance des incertains (40%).

  • Pour que les habitants du quartier n’aient pas besoin de faire de service ?72 % y sont opposés.

    45 – Si vous avez d’autres propositions, vous pouvez préciser ?
    De nombreuses sont citées, quelques une ci-dessous  :

– Plus de produits en gros volume pour des prix réduits.
– Nous ne pourrons jamais être concurrentiels avec la grande distribution qui rackette les producteurs et qui vend des produits de mauvaises qualités. Il faut changer l’ensemble de la société, pas La Caravane uniquement et certainement pas en première.
– Que certains volontaires choisissent de payer plus cher les produits afin que d’autres plus pauvres les paient moins cher.
– Qu’on mette en place avec la Mairie des bons d’achat subventionnés pour que des gens extérieurs en difficulté financière viennent faire leur course à La Caravane.
– Accepter la Monnaie locale et les tickets restaurant..
– Proposer des services moins longs.
C’est déjà le cas actuellement pour certains horaires.

Comme pour la question 9, plusieurs propositions faites n’ont plus d’actualité depuis la mise en place de 2 mesures en avril 2022 :
– le rattaché peut être choisi hors du foyer.
– le rattaché peut remplacer le membre pour son service.

46 – Avez-vous déjà été en désaccord avec certaines décisions prises au sein de notre magasin ?

40 % l’ont été parfois ; 51 % jamais. 8 % n’ont pas répondu.

47 – Accordez-vous de l’importance à avoir une alimentation bio ?

40 % considèrent que c’est assez important et 46 % considèrent que c’est très important,
7 % y accordent peu d’importance.

48 – Accordez-vous de l’importance à la provenance de vos produits ?

57 % considèrent que c‘est très important ; 34 % assez important. 7 % y accordent peu d’importance.

49 – Utilisez-vous souvent des plats préparés ?

5 % plusieurs jours par semaine, 12 % une fois par semaine, 17 % une ou plusieurs fois par semaine.
47 % répondent rarement et 34 % jamais.

50 – À part vous, y a-t-il une autre personne de votre logement adhérente au magasin ?

23 % des membres sont dans cette situation.

51 – Quel âge avez-vous ?

Seuls 3 % de nos membres ont 29 ans ou moins
22 % ont un âge ≥ 30 et ≤ à 39 ans
23 % ont un âge ≥ 40 et ≤ à 49 ans
23 % ont un âge ≥ 50 et ≤ à 59 ans
23 % ont un âge ≥ 60 et ≤ à 69 ans
4 % ont un âge ≥ 70 et < à 80  ans 

On peut noter une bonne distribution des membres selon l’âge sauf pour les moins de 30 ans et les 70 ans et plus qui sont sous-représentés par rapport à la population montreuilloise.
Selon les statistiques de l’INSEE relative à Montreuil 19 % des montreuillois sont dans la tranche 15 à 29 ans.
L’âge médian des montreuillois étant de 36 ans.

52 – Dans quel genre vous reconnaissez-vous ?

70 % des membres se reconnaissent comme femmes,
26 % comme hommes.

53 – Dans quelle catégorie se situe votre dernière activité professionnelle (CSP)  ?

52 % des membres sont cadres ou professions intellectuelles supérieures
15 %             »                     professions intermédiaires
15 %             »                     employés
11 % des membres se définissent comme autres
3 %               »        sont commerçants, artisans ou chefs d’entreprise
1 %                »             sont des ouvriers

52  % des membres sont des cadres ou professions intellectuelles supérieurs  alors que 36 %  des montreuillois le sont.

54 – Avez-vous déjà eu une expérience dans le secteur du commerce alimentaire ?

18 % indiquent avoir déjà eu une telle expérience dont 81 % comme employé/caissier et 16 % dans le management.

55 – Quel est votre niveau d’études ?

6 % des membres ont un doctorat
49 % ont un niveau master ou équivalent (BAC + 4)
15 % ont une licence (BAC + 3)
10 % ont le BAC
10 % ont le BTS, DUT, DEUG
3 % des membres n’ont pas le BAC (niveau Collège CAP ou BEP)

47 % des montreuillois  n’ont pas le BAC
Comme pour la CSP où on note une surreprésentation des CSP + parmi les membres il y a une surreprésentation des diplômés.

56 – Êtes-vous engagé.e dans un ou des autres projet(s) associatif(s) ou coopératif(s) ?

60 % le sont.

57 – Dans quel(s) domaine(s) (plusieurs choix possibles) ?

23 % dans le domaine social ou solidaire
20 %              »              de l’art
15 %               »              de l’environnement
10 %               »               politique ou syndical
6 %                 »               de la défense des droits
Dans les exemples cités on retrouve les AMAP, les jardins partagés.

58 – Sur une échelle de 1 à 10, à quel point diriez-vous que vos pratiques sont écolos ?

31 % les situent au niveau 7
28 %           »        au niveau 8
12 %            »        au niveau 6
11 %            »        au niveau 5

59 – Militez-vous pour une (ou des) cause(s) politique(s) ?

64 % des membres ne militent pas pour une cause politique.

60 – Sur une échelle de 1 à 10, soutenez-vous l’écologie comme projet politique ?

40 % des membres soutiennent l’écologie comme projet politique au niveau 10
11 % des membres soutiennent l’écologie comme projet politique au niveau 9
20 % des membres soutiennent l’écologie comme projet politique au niveau 8

Reportage – Brasserie La Montreuilloise

LA MONTREUILLOISE
BRASSERIE

Créée en 2014, La Brasserie La Montreuilloise est installée depuis juin 2021 dans son nouveau local, situé 69 rue François Arago à Montreuil (proche du métro Robespierre). Les brassages ont pu réellement reprendre en avril 2022, après de longs mois de travaux.
En SCOOP depuis juillet 2021, La Montreuilloise est animée par deux coopérateurs : Jérôme, le brasseur, et Esther, la responsable vente, que nous avons rencontrée.

Leurs bières bénéficient du label Nature et Progrès, association de consommateurs, d’agriculteurs producteurs et d’artisans transformateurs fondée en 1964. Cette association est l’acteur historique de la promotion du développement de l’agrobiologie en France et en Belgique.

Les produits utilisés sont 100% BIO, et de provenance « locale » : France ou proche de l’Union Européenne. Entre Montreuil pour les fleurs de sureau, le Pas-de-Calais pour le sucre de betterave, jusqu’à la Turquie pour les raisins sultanine (pas d’autre possibilité pour obtenir la même qualité), en passant par l’Allemagne et l’Angleterre.  Les bières de la Montreuilloise sont certifiées BIO depuis 2022, et labellisées “Produit en Ile de France”.

Le processus de fabrication de la bière

Attention, ce schéma est générique !

La Montreuilloise ne réalise pas certaines étapes expliquées ici (la filtration, l’élevage en barrique et l’assemblage, notamment).

Pour faire de la bière, il faut beaucoup d’eau et d’orge (ou de blé, sorgo, riz, …), et 1% de levure, par rapport à la quantité de référence. La Montreuilloise utilise l’eau de la ville. Elle est laissée à décanter afin de la déchlorer.
Le malt est un procédé qui consiste à faire germer la céréale après l’avoir humidifié pendant quelques heures au cours de l’opération appelée trempage. Ensuite on stoppe la germination par séchage. Le malt peut être plus ou moins torréfié ensuite (notamment pour obtenir des brunes, par exemple). La germination permet la création d’amidon nécessaire pour la fermentation et la création de la bière
L’amidon de la céréale sera utilisé comme un « carburant » (alors transformé en sucre).

Fourquet – toujours utilisé aujourd’hui

Le fourquet (pelle trouée), est l’outil utilisé pour délayer les céréales maltées dans l’eau portée à ébullition. A la Montreuilloise, Jérôme utilise le fourquet et le brassage semi-automatique de son unité de brassage.
Après un temps d’ébullition des céréales, le liquide est séparé de celles-ci par écoulement. Il ne reste au fond que les résidus de brassage appelés drêches. La Montreuilloise valorise ces résidus qui sont récupérés par des entreprises partenaires*. Elles en font de la farine, des pâtes, des ramens, des gâteaux. D’autres brasseurs vont les donner à des éleveurs d’ovins, de caprins, d’animaux de basse-cour ou en méthanisation. Rien ne se perd tout se transforme !

Unité de brassage semi- automatique – aujourd’hui

Le liquide est refroidi au moins à 15°C, et est versé dans la cuve à fermentation.

Le gaz va pouvoir s’échapper.

Cuve à fermentation

Après 1 mois et demi environ, des tests sont effectués afin de vérifier la qualité de la fermentation et d’alcoolisation.

L’embouteillage est ensuite réalisé, alors le gaz est produit.

Embouteilleuse

Dans les bouteilles, un dépôt, dû aux levures ou aux minéraux, est tout à fait normal.

Exemple d’étiquette de bière La Montreuilloise

*Une entreprise partenaire « Ramen tes drèches »